Le chat Ditou

Le chat Ditou

Ditou au Sénégal


Ditou au Sénégal

Office du tourisme du Sénégal

Domaine de Nianing


1er jour :

Nous posons les pieds sur l'aéroport international de Dakar Léopold Sedar Sanghor vers 12h30 (heure locale). A la descente de l'avion, nous nous laissons  caresser par la chaleur. Au-dessus de nos têtes, le ciel est bleu, sans aucun nuage à l'horizon.

Les formaliés de débarquement sont rapides. Dans le hall d'arrivée, un policier blague avec Phlippine (comportement assez rare en France, non ?!).

Alors que nous nous avançons pour récupérer nos valises, des dizaines de sénégalais nous entourent pour nous proposer leurs services. Finalement, une personne attitrée à notre transporteur prend en charge les valises jusqu'au bus. Mais entre la sortie de l'aéroport et le bus, c'est carrément une fourmillère humaine qui vient vers nous pour tenter de vendre divers objets, des fruits également. Jusqu'au bus, nous sommes ainsi sollicités sans relache par des hommes, des femmes et des enfants. Le bus s'extirpe sans mal de toute cette agitation et nous commençons notre long parcours vers Nianing à travers Dakar et sa banlieue. La circulation est incroyablement dense et souvent désorganisée. Ici, on conduit "au klaxon" ! De chaque cotés de la route, sans discontinuer, des petites boutiques et des marchands ambulants font leur commerce. Lorsque le bus est à l'arrêt, des personnes s'avancent encore vers les vitres pour tenter de vendre ce qu'ils ont dans les mains : fruits, journaux, tee-shirts, etc... Les guides successifs qui nous accompagneront durant notre séjour reconnaitront que l'incapacité de l'état Sénégalais à enreiller ce marché paralléle et à favoriser les emplois légaux reste un frein économique important dans ce pays.

Finalement, les 2h30 nécessaires pour faire les 80 km (!) qui séparent Dakar de Nianing nous permettent de nous imprégner de la vie au Sénégal.

Juste après Nianing, nous arrivons au "Domaine de Nianing", camp de vacances situé dans un parc naturel de 130 hectares, au bord de l'océan. L'acceuil est chaleureux. Il nous est proposé un buffet pour nous restaurer et nous récupérons ensuite nos valises qui sont portées jusqu'à notre case, située à 10 mètres de la plage. A travers les fenêtres, nous avons une vue imprenable sur l'océan. Nous nous installons rapidement pour nous rendre ensuite à la piscine pour nous rafraichir.

Rendez-vous pris à 17h30 pour une présentation du camp, son orgnistaion et ses activités.

Laurence a noté les excurssions proposées et nous passons réserver notre première excurssion pour la journée de lundi. Ce sera l'île de Gorée et le lac rose.

Vers 20 h, nous regagnons la deuxième partie du camp (séparée de la première par une route) pour prendre tranquillement l'apériif puis manger, repas / buffet servi à partir de 20h30. Nous ne trainons pas trop et rentrons à notre case, heureux mais fatigués par cette longue journée (levés depuis 5 h le matin !).


Dakar.


Notre case...


... A deux pas de la plage.


Et la vue sur l'océan, par l'une des fenêtres.


2ème jour :

Nous décidons de rester tranquillement sur le domaine de Nianing. Afin de mieux le visiter, nous allons louer trois vélos pour la semaine. Après u pssage par la boutique du domaine où Philippine choisi un boubou qui lui va à ravir, nous partons en suivant pédaler dans les allées boisées où nous rencontrons des singes patas.

Nous allons ensuite nous installer autour de la piscine puis faisons une pause au bar pour prendre l'apéritif. Les repas sont servis à partir de 13h30.

L'aprés-midi nous allons sur la plage (nous ne nous baignons pas dans l'océan, la température de l'eau est d'environ 20° malgré la chaleur extérieure). Nous profitons cependant de la beauté de l'océan qui se colore différemment à chaque heure qui passe. Superbe !

En fin de journée, Laurence, Michel et Philippine retournent se promener à vélo. Avec Lucie, nous restons à la case.

Aprés l'apéritif du soir, nous allons manger et faisons la rencontre, à notre table, de deux animatrices du domaine : Khady et Carla.


Une balade à vélo dans les allées du domaine de Nianing... Au fond, l'océan.


Une vue de la piscine.


Le restaurant, avec vue sur l'océan, où sont servis les repas à la mi-journée.


Une vue du domaine de Nianing, au cadre verdoyant.


L'océan, superbe du matin...


... Jusqu'au soir !


3ème jour :

Nous nous levons tôt le matin, à 5h45. Petit-déjeunons puis regagnons le bus à l'entrée du domaine, à 6h45. Il fait encore nuit et nous sommes excités à l'idée de faire notre première excursion.

En route vers Dakar (peu de circulation à cette heure-là ...) où nous embarquons sur un bâteau pour nous rendre sur l'île de Gorée.

Aprè une balade dans les petites rues de l'île encore désertes à 9h, nous allons visiter "la maison ds esclaves" (nommée ainsi du fait même de sa triste histoire). Ici, plus de vingt millions d'hommes (les plus robustes), de femmes et d'enfants ont été arraché à leur terre, à leur famille, devenant même à l'arrivée de leur long voyage en bâteaux des anonymes, perdant leur identité au détrimant de celle des familles qui les achetaient. Gardons à jamais en mémoire ce long moment d'histoire terrible comme rempart à la follie humaine !

Nous reprenons le bus pour partir visiter le "lac rose". Après le repas, nous partons en 4x6 (un camion tout-terrain) faire le tour du lac, voir l'exploitation su sel qui en est faite et la couleur étrange de l'eau. Plus tard, nous basculons, à travers les dunes, vers l'océan dont nous longeons le rivage avant de replonger de nouveau à travers les dunes jusqu'au point de rencontre où le bus stationne. Magnifique promenade. Avant de repartir, nous nous baignons dans le lac où l'eau, très iodée, nous porte sans effort à sa surface.

Nous revenons au domaine de Nianing vers 19h. A l'heure du repas, nous retrouvons Khali à notre table. Nous prenons toujours plaisir à discuter avec elle.


Notre arrivée, en bateau, vers l'ile de gorée.


Les rues colorées...


... Et fleuries sur l'île de Gorée.


Une vue sur les hauteurs de l'île de gorée et au loin, Dakar.


L'îIe de gorée et "la maison des esclaves" : sur le mur, l'indication de la cellule où étaient enfermés les enfants jusqu'à leur départ en bateaux...


La cellule des femmes...


Et des hommes. Surtout ne jamais oublier !


Le lac rose : véritable mine de sel.


Les alentours du lac...


... Et ses dunes.


Passé le lac, derrière les dunes, l'océan (la grande côte).


4ème jour :

Nous avons décidé d'alterner les journées où nous allons faire des excurssions et celles où nous restons sur le domaine de Nianing. C'est donc le cas aujourd'hui.

Nous profitons le matin de la piscine. Nous mangeons ensuite, toujours en compagnie de Khaly. Après le repas, nous allons apprendre à jouer avec une animatrice à un jeu de société africain : l'awalé.

Ensuite, durant deux heures et demi, Philippine laisse ses cheveux aux mains de deux tresseuses. Durant ce temps, Laurence et Michel font, juste à coté, quelques parties de ping-pong... A l'ombre !

Philippine est ravie de sa nouvelle coiffure, nous repartons à la piscine puis Laurence et Michel décident d'aller faire un tennis. En suivant, Laurence va courir et Michel et Philippine, moins courageux, l'accompagnent à vélo.

Philippine est très heureuse de mettre son boubou pour aller manger.Apéritif, repas et quelques pas de dance accompagnés d'une "route du Rhum" terminent ainsi notre journée.


Une vue de la piscine.


Les tresses de Philippine.


Le coin ping-pong.


La verdure, sur tout le domaine de Nianing.


Et toujours le spectacle de l'océan, du matin...


... Jusqu'au soir !


5ème jour :

C'est avec surprise que nous découvrons le camion (un 4x6) mis à notre disposition pour notre excurssion du jour. Il est vrai que nous allons passer la journée en brousse.

Nous nous arrêtons d'abord à Joal et allons visiter son port de pêche. Ce sont des allées et venues incessantes auxquelles se livrent les hommes entre les pirogues et la halle où attendent les camions pour charger le poisson. Les hommes courent sans discontinuer, les caisses de poisson sur la tête, pour porter la quantité de poisson la plus importante et gagner ainsi davantage d'argent. Derrière eux, des enfants courent également, à l'affût du poisson qui tombe des caisses surchargées. Ce ballet est surprenant, bruyant, animé, coloré.

Nous repartons et nous nous engageons sur une piste pour nous enfoncer dans la brousse. Dépaysement garanti. Nous allons d'abord visiter un petit village, M'Bisse. Nous y voyons tout d'abord le lieu de culte du village symbolisé par des pilons disposés en cercle.  Certains rites animistes sont encore présents au Sénégal.  Ici à l'adolescence, les garçons partent du village une semaine ou plus, encadrés par des adultes afin de faire un parcours initiatique et devenir des hommes respectueux des règles établies par la comunauté. Nous discutons ensuite avec des habitantes (les hommes sont partis travailler pour la journée) avant d'aller visiter "l'école primaire". Ici, le coût pour une année de scolarité et pour un enfant est de 35 euros !... Et toutes les familles n'ont pas les moyens de scolariser leurs enfants ! Alors, les touristes de passage sont invités à entrer dans la salle de classe et à en déranger quelques minutes le bon déroulement du cours, accueuillis par la maitresse et les enfants qui nous offrent deux chansons de bienvenue. Avant de repartir, plusieurs toursites (dont nous autres) laissent nombre de stylos (les "bics" restent les plus appréciés), règles et autres ustensiles scolaires.

Pour faire la visite du salum, nous embarquons sur une pirogue à moteur pour partir faire le tour des mangroves. La balade est superbe : La végétation tout autant que les centaines d'espèces d'oiseaux qui survolent les lieux mais aussi ceux posés sur les rives ravissent notre regard.

Après le repas, nous repartons en pirogue reganer le camion sous une chaleur étouffante (40° à l'ombre !). Nouvelles pistes à travers la brousse. Nous nous arrêtons pour voir une termitière cathédrale et plus loin, un baobab creusé dans lequel nous entrons. En vieillissant, les fibres du baobab laissent apparaitre des creux importants dans le baobab. Avant, celà tenait lieu de tombeaux pour les griots (poètes musiciens ambulants). Comme il ne racine pas, un baobab feuillu à la saison sèche est signe qu'une nappe d'eau peu profonde se trouve à proximité, indicaton identique pour les termitières en activité (besoin d'eau pour la construction de la termitière). Plus loin, nous passons devant le baobab situé à fissel et dont la circonférence est d'environ 22 mètres. Là des vendeurs se tiennent à l'ombre.

Durant cette journée, Philippine a fait la connaissance de sa première copine de vacances. Promis, elle se retrouveront le soir avant le repas.

De retour au domaine de Nianing, nous discutons de cette journée riche en découvertes. Le soir, à table, nous en parlons encore à Khaly.

Nous allons nous coucher, heureux.


Le camion mis à notre disposition pour la journée.


Joal et ses pirogues colorées au retour de la pêche.


Les hommes courent, les caisses de poisson sur la tête et les enfants suivent pour ramasser le poisson qui tombe des caisses surchargées.


Ici et là sous la halle, du poisson est en vente à même le sol.


M'Bisse...


... Les pilons symbolisant le lieu de culte du village...


... Et son école.


Promenade paisible sur le Salum, au milieu des mangroves.


Une termitière cathédrale.


La visite étonante au sein d'un baobab.


Des habitations, comme perdues, au milieu de la brousse.


Fissel et son célèbre baobab géant.


6ème jour :

Aujourd'hui, c'est journée détente. Deuxième journée très chaude. Nous partons à la piscine après le petit-déjeuner. Philippine en profite pour aller retrouver sa copine... Puis faire la connaissace de deux nouvelles copines. Laurence et Philippine bouquinent et font des parties d'awalé mis à la disposition des vacanciers.

Le midi, Philippine mange seule à une table avec ses copines. Laprès-midi, le programme est simple : piscine et plage (qui reste, avec l'océan, un spectacle permanent, de par ses couleurs ou par le passage de femmes avec leus paniers sur la tête, parfois des attelages tirés par un cheval) !... Laurence et Michel vont faire quelques parties de ping-pong.

En fin de journée, Laurence va courir tandis que Michel et Philippine, moins courageux, la suivent à vélo. Nous rencontrons sur notre chemin singes patas et varans en liberté.

Le soir, nous prenons l'apéritif tranquillement et allons retrouver, comme le midi, Khali, pour le repas après lequel nous assistons à un spectacle proposé par l'équipe d'animation du domaine.

Philippine s'amuse avec ses copines, toujours habillée de son boubou qu'elle ne quitte plus le soir venu !


Au domaine Nianing, nous voyons des oiseaux aux couleurs surprenantes.


Les rencontres étonnantes de Philippine !


L'océan et ses couleurs magiques.


La plage, véritable voie de passage pour les sénégalais et sénégalaises.


7ème jour :

Nous avons décidé de faire une dernière excurssion le matin à Fadiouth, surnommée l'île aux coquillages. Une des ressources de Fadiouth est la vente de coquillages, présents également dans la construction et recouvrant les cépultures du cimetière. Si le Sénégal est à dominante muslmane, toutes les religions cohabitent paisiblement et sans heurts. D'ailleurs à Fadiouth, musulmans et chrétiens reposent dans le même cimetière... Belle leçons de tolérance !

C'est en pirogue que nous accédons à l'île où se trouvent les greniers à mil. Nous accédons au vieux village par un ponton et nous nous promenons un instant dans les rues et visitons l'église. Fadiouth reste un lieu surprenant à visiter. Et toujours, la gentillesse des sénégalais et des sénégalaises que nous croisons.

Retour au domaine de Nianing pour le repas de midi. Piscine, plage, ping-pong et balade à vélo occupent notre dernière demi-journée au domaine.

Le soir nous retrouvons Khadi à qui nous avions commandé un awalé, du bissap et du pain de singe (fruit du baobab). En effet, durant toute la semaine, en journée, Laurence (surtout) et Michel se seront régalés en buvant du bissap ou du pain de singe. Khadi tient à nous offrir, en plus, trois colliers fabriqués par sa mère. Comme promis, nous lui donnons des stylos et les médicaments de notre trousse à pharmacie en surplus. Laurence lui offre sa montre.

Dernière soirée au Sénégal, donc... Nous quittons Khadi en se promettant de continuer à comuniquer ensemble (ce qui est le cas depuis notre retour). Demain, départ à 6 heures pour Dakar.


Fadiouth, l'île aux coquillages.


Les coquillages sont aussi utilisés comme ornements sur certaines constructions.


Les greniers à mil.


Le cimetière où cohabitent musulmans...


... Et chrétiens... Sous les coquillages.


La verdure, encore, au domaine de Nianing.


Une vue du bar vers la piscine.


Notre case que nous allons quitter avec regrets.


L'océan et les couleurs de l'Afrique, toujours aussi belles !


8ème jour :

C'est le jour du départ. Levés très tôt, nous prenons le bus pour nous rendre à l'aéroport. Nous longeons une dernière fois les rues, déjà animées, de Dakar.

Tandis que l'avion décole, nous regardons à travers le hublot Dakar s'éloigner avant de survoler le désert... Et quelques heures plus tard les pyrennées enneigées ! 

Notre premier voyage en Afrique restera un merveilleux souvenir. Nous pensons à Khady, bien entendu, mais également à tous les sénégalais et les sénégalaise que nous aurons fréquenté durant notre séjour. De par les valeurs éducatives données aux enfants, de par la solidarité qui unit les gens dans ce pays, il est évident que nous avons beaucoup à apprendre de l'Afrique et du Sénégal en particulier... Nous, occidantaux, qui avons fini par croire que l'argent était la valeur essentielle à la réussite de nos vies !


Retour vers l'aéroport et Dakar.


C'est bien le départ !


Mais également :

L'humour des sénégalais exprimé à travers cette pancarte placée par un vendeur devant son étal...


... Un taxi brousse...


... Des zébus, bovins répandus au Sénégal car adaptés aux régions sèches...


... Et les couchers de soleil partagés avec Lucie !

 


27/02/2010
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