Le chat Ditou

1er jour :

Nous décollons de Toulouse à 9h30. Le transit de 1h prévu à Marseille durera finalement 3h, car nous apprenons alors que la grève dans les aéroports Grecs ne nous permet pas de repartir à l'heure prévue. Heureusement, le délai d'attente supplémentaire s'avère donc court par rapport aux premières annonces faites. Bref...

Plus tard, nous commençons à survoler quelques unes des 14 îles du Dodécanèse, région de la grèce située sur la ligne de démarcation entre Orient et Occident, dans laquelle nous avons décidé de venir passer deux semaines de vacances. Peu de ces îles sont habitées et leur arridité tranche singulièrement avec le bleu de la mer Egée, tout autour. Nous réglons nos montres sur l'heure locale (+ 1h) tandis que l'avion se pose sur l'aéroport de Rhodes.

Nous arrivons à la résidence "Irène Palace", située dans la ville de Kolimbia, à 18h30 (au lieu de 16h30). Nous sommes impatients de découvrir la vue qui s'offrira à nous de la chambre, Laurence ayant demandé au voyagiste lors de la réservation une chambre avec vue sur la mer. C'est du 3ème et dernier étage que nous appercevons effectivement la mer, vue parfaitement dégagée, ouf !

Nous redescendons ensuite faire une première visite de la résidence. Piscine jouxtant un parc ombragé qui s'étend jusqu'à la plage, à cinquante mettre à pieds.

Nous nous installons vers 20h pour notre premier repas. Le jour décline.

L'Irène Palace, à Kolimbia.

 

La vue, de notre chambre.

Du 2ème au 4ème jour :

Au programme, piscine et plage, la tempéraure (40° et plus) invite au farniente, passant du soleil à l'ombre toujours bienvenue pour ne pas transpirer à grosses gouttes rapidement après chaque bain, Laurence et Michel passent de longues heures à lire. Philippine, après avoir hésité le deuxième jour, rejoint finalement les enfants pour y faire activité au sein du Mini-Club (dont l'une des animatrices, Sofia, est française).

Ayant opté pour la demi-pension, Le midi, c'est au snack de la résidence que nous mangeons. Au menu : salade grecque et Giros Pita (Kebab grecq... A base de porc). Le troisième jour, afin de changer nos habitudes, nous décidons d'aller manger dans un restaurant à quelques rues de la résidence. C'est au hasard que nous choisissons "Le Carrusel". Ce restaurant deviendra notre cantine le midi. Les propriétaires (parents et enfants) sont adorables, la cuisine est excellente et l'addition à prix modéré (moins de 30 euros à trois).  

Les après-midi, Philippine continue de naviguer entre le Mini-Club et de longues heures de baignade... Mais difficile de trouver des copines, les touristes étant en majorité italiens ou allemands ( la langue utilisée pour communiquer avec les grecs est l'anglais). Laurence et Michel, eux, passent de la partie arborée de la résidence à la plage, n'oubliant pas de temps à autres de faire quelques parties de ping-pong.

Vers 19h, retour à la chambre, douches et parties de UNO autour d'un verre de vin, de Ouzo ou bien de jus de fruit. Un moment passé en famille avant de descendre pour le repas du soir dont l'horaire (20h) est peu à peu anticipé pour permettre à Philippine de participer, de 20h30 à 21h, à la Mini-Disco (organisée pour les enfants).

Après le repas, Laurence et Michel vont au bar boire un cocktail avant d'aller se promener sur la plage avec Phlippine. Au bout de la jettée, nous découvrons d'ailleurs un bar installé au bord de l'eau et des rochers et dont l'éclairage vert, le soir, rend cet androit tout à fait singulier.

La piscine, le matin...

 

... La journée...

 

... Et le soir.

 

La plage...

 

... Et la mer Egée paysage pour paysage.

 

Les allées arborées de la résidence mènent directement à la plage.

 

Au dessus de nos têtes, le ciel, d'un bleu si particulier.

 

Le bar au bout de la jettée, le soir.

 

5ème jour :

Nous devions récupérer la voiture le mercredi mais la grève visant l'approvisionnement des stations service nous oblige à la récupérer que le vendredi. C'est avec seulement 10 litres d'essence que nous partons. Heureusement, nous pourrons rapidement compléter de 20 litres supplémentaires quelques kilomètres plus loin (il n'est pas encore possible de faire le plein).

Laurence à choisi Lindos pour première notre première sortie en voiture.  Nous empruntons la route qui longe le littoral et découvrons, au sortir d'un virage, Lindos et ses maisons blanchies à la chaux accrochées à un éperon escarpé de 116 m de hauteur. Aux pieds de la ville basse, la mer, et tout en haut, l'acropole tendue vers le ciel.

Comme promis à Philippine, c'est à dos d'anes que nous effectuons la montée vers l'acropole. Nous y découvrons un panorama magnifique mais nous restons déçus face aux nombreuses restaurations inégales qui au final, dénaturent les vestiges de l'acropole.

Nous redescendons à pieds et nous nous engageons dans le dédale de ruelles de la ville basse, construite entre le 15e et le 18e siècle. Malgré la présence de trop nombreux touristes (dont nous faisons partie !), le charme de Lindos opère. Nous visitons l'église byzantine de la Panagia. Laurence doit couvrir ses épaules et ses jambes pour entrer. Plus tard, nous faisons une halte dans un café (déserté par les touristes) adorablement décoré. Nous marchaons encore au hasard des ruelles.

Nous rentrons à Kolimbia vers 14 h. Nous mangeons à notre "cantine", Le Carrusel. retour à la résidence où Philippine file au mini-club pour y faire l'activité du jour. Piscine, plage et fin de journée classique : apérif sur notre balcon, repas, mini-disco et cocktail du soir...

Lindos...

 

... La ville basse.

 

Philippine en marche vers l'acropole.

 

Lindos, l'acropole.

 

L'église de la Panagia.

 

Le café joliment décoré où nous passons quelques minutes à l'écart des rues enbombrées de touristes.

 

Lindos offre un panorama magnifique sur la mer Egée.

6ème jour :

L'île de Rhodes ne faisant que 1398 km2 de superficie, les distances restent courtes quel que soit l'itinéraire choisi. De plus, l'excellent état des routes facilitent encore les déplacements. C'est pourquoi Laurence a choisi aujourd'hui un programme diversifié.

Nous partons pour Petaloudes afin de visiter la vallée des Papillons. Piège à touristes ? Nous sommes rassurés dès que nous nous engageons sur le petit chemin ombragé et sinueux qui longe cette petite gorge humide. Et rapidement, nous apercevons des nuées de papillons (rouges et bruns), en vol ou bien posées sur des troncs d'arbre, des pierres humides. Une balade bucolique de 1h30, étonnante curiosité naturelle que cet androit où transhument chaque année, de juin à septembre, ces papillons, attirés par l'odeur de parfum du liquidambar ! 

Heureux de cette première étape, nous continuons vers Salakos, empruntant une route sinueuse au milieu d'une forêt de pins qui recouvrent le mont Profitis Ilias. Sur notre chemin, nous nous arrêtons à Foundoukli pour admirer une magnifique petite église bizantine du 15s, l'église St Nicholas Foundoukli entourée d'un jardin aux oliviers centenaires. 

Continuant notre balade, nous découvrons l'église Saint Nectarius (on croise partout des églises sur l'île de Rhodes, avec toujours la même architecture, en forme de croix à quatre conques), belle mais de facture plus ressente. Plus loin, nous apercevons, au bord de la route, en bassin circulaire immense d'eau douce poissonneuse. Mentionné dans aucun guide, ce bassin est surprenant de beauté !

Comme la veille, nous mangeons vers 14h au restaurant Le carrusel. Nous nous régalons encore de la cuisine proposée. L'après-midi, retour à l'Irène Palace et même programme : baignade, farniente et mini-club pour Philippine. Il faut dire qu'avec une température de 40° c à l'ombre, il est préférable de rester en maillot de bain et proche de l'eau !

Nous nous couchons avec des papillons plein la tête !!

La vallée des Papillons, à Petaloudes.

 

Le mont Profitis Ilias et sa forêt de Pins.

 

L'église St Nicholas Foundukli.

 

Quelques kilomètres après Foundukli, un étrange bassin.

 

 

L'église Saint Nectarius.

7ème jour :

Aujourd'hui, nous allons effectuer en voiture notre plus long parcours en kilomètres sur l'île de Rhodes.

Tout comme les jours précédents, nous partons tôt pour arriver sur notre premier lieu de visite vers 10h, avant l'arrivée du flot de touristes, aux alentours de 11h. Nous arrivons donc à Kamiros, la plus petite des trois cités antiques de Rhodes. Pour autant, notre surprise est grande en découvrant un site préservé superbe. Les vestiges sont dispersés sur un petit vallon s'inclinant vers la mer. Nous déambulons dans l'agora (le quartier d'habitation, avec les bains) puis ce qui était jadis le quartier résidentiel avant d'accéder, en haut, à l'acropole et au temple d'Athena. Les vestiges en marbre blanc, les pins et plus loin la mer d'azur offre à ce site un panorama unique et magnifique !

Nous repartons vers le sud de la cote occidentale de l'île. Une cote plus sauvage où la mer Egée, surprenante, est colorée d'une variété incroyable de bleus, à mesure que le regard navigue du littoral vers l'horizon. Nous faisons une halte dans le village de pêcheurs de Skala Kamirou. Nous poursuivons notre route jusqu'au sud. 

Un premier arrêt s'impose pour visiter le château de Monolithos, perché sur un rocher. Nous y accédons à pieds et découvrons, là également, un point de vue sidérant ! En repartant, nous allons jusqu'aux plages de Fourni et d'Agios Georgios, fort ventées mais splendides. 

Nous continuons jusqu'à la pointe sud méridionale et la plage de Prassonissi, battue par les vents et véritable petit paradis pour les véliplenchistes. La langue de sable, l'été, semble séparer la mer en deux : à l'ouest elle est agitée, à l'Est elle est calme. L'hiver, lorsque le niveau de la mer monte, le village se détache, devenant à son tour une île. 

Nous remontons ensuite la côte orientale jusqu'à Kolimbia. Les plages, ici, ne sont plus désertées par les baigneurs. En effet, Préservées du vent, ells offrent des lieus de baignade très prisés. Vue l'heure tardive (14h30), nous préférons nous arrêter en route pour manger des sandwiches. Nous arrivons à l'Irène Palace vers 15h30 et partons immédiatement nous raffraichir après être passés à la chambre pour enfiler nos maillots. L'air est brûlant et l'eau délicieuse !

La fin de journée et la soirée coulent comme une douce musique que nous apprécions chaque jour davantage...

La cité antique de Kamiros.

 

Le village de pêcheurs de Skala Kamirou.

 

Sur la côte occidentale, nous découvrons des plages sauvages battues par le vent.

 

Monolithos et les ruines de son château perchées sur un rocher surplombant la mer !

 

La plage de Fourni...

 

... Et celle d'Agios Georgios.

 

La plage de Prossonissi, à la pointe méridionale de l'île de Rhodes. L'hiver, le village (au fond) devient à son tour une île lorsque le niveau de la mer monte.

 

8ème jour :

Nous avons décidé aujourd'hui de passer moins de temps en voiture qu'hier. Ainsi, le, programme est simple : la visite des 7 sources puis la plage.

Arrivés aux sept sources (Eptapiges) situées à un quart d'heure de route de Kolimbia, nous découvrons un site ombragé qui préserve un peu de la forte chaleur déjà présente le matin. Un système de canalisations permet aux sept sources d'alimenter en contrebas un petit lac artificiel. Nous nous promenons au milieu d'une belle végétation mais nous devons admettre que dans cet esprit là, la Vallée des papillons est une visite bien plus séduisante. C'est pourquoi nous repartons contents mais un petit peu déçus.

La chaleur étant devenue brûlante, nous découvrons avec joie la plage deTsambika. Même si elle se trouve à quelques kilomètres de Kolimbia, il nous était impossible d'y venir sans voiture. Nous abandonnons la première partie de la plage tapissée de bains de soleils et de parasols pour aller vers le fond de la page où se referme la baie. Il y aici beaucoup moins de monde et la couleur de l'eau le long des rochers est magnifique. Nous restons malheureusement peu de temps car l'heure tardive nous invite à aller manger. 

Dès notre retour à l'Irène Palace, Philippine s'empresse d'aller retrouver ses copines, des françaises arrivées une semaine après nous.

Le soir, nous retournons manger au Carrusel (la cuisine a une saveur toute autre que celle proposée à l'Irène Palace !).

Les 7 sources.

 

Au fond, la plage de Tsambika.

8ème jour :

C'est sans nul doute la visite la plus évidente de notre séjour en Grèce : la Rhodes médiévale. 

Nous arrivons rapidement à nous garer et entrons derrière les murailles, côté ports d'Emporio et de Mandraki, tournés vers la Turquie. A l'intérieur de ses remparts, un dédale de ruelles pavées et étroites, de porches, s'offrent alors à nous, passant du quartier juif au quartier turc. Un véritable régal pour les yeux qui nous mène jusqu'au quartier résidentiel des chevaliers, le Collachium, site choisi par les grands maîtres de l'Ordre de Saint-Jean pour édifier leur forteresse, Le Palais des Grands Maîtres. Le seul regret que l'on puisse avoir en visitant ce Palais, c'est qu'il est été gravement endommagé par un tremblement de terre puis l'explosion d'une poudrière en 1856, ce qui a nécessité sa reconstruction par les italiens, alors présents à Rhodes. De ce fait, le style est peu conforme  à l'architecture gothique provençale d'origine. 

En sortant du Palais des Grands Maîtres, nous redescendons la rue des Chevaliers jalonnée jadis par les auberges des différentes nationalités de l'ordre des chevaliers. Cette rue à l'architecture gothique du 15e siècle est incontournable dans la visite de la vieille ville. D'ailleurs, l'ancienne Auberge de France (aujourd'hui antenne du consulat de France) reste du point de vue de l'architecture la plus belle de la rue des Chevaliers.

Nous mangeons finalement sur place, dans un restaurant un peu à l'écart des ruelles encombrées de touristes.

Retour à l'Irène Palace vers 15h. Repos bien mérité à l'ombre de la palmeraie, à deux pas de la piscine et de la mer. Philippine commence sa longue après-midi de baignade avec ses copines. Laurence est Michel sont moins vaillants et préfèrent de longues heures de lectures entre-coupées de baignades. 

Nous profitons encore de l'air chaud de la fin de journée pour prendre l'apéritif sur le balcon de notre chambre avant d'aller manger (nous trouvons de plus en plus affligent de voir les gens se jeter sur la nourriture et remplir à ras-bord leurs assiettes, quitte à ne pas tout manger !... Mais bon, ils ont pris la formule tout inclus, il faut en profiter !!). 

Philippine file danser à la Mini Disco. Laurence et Michel vont prendre leur cocktail du soir. La nuit sera encore douce.

Rhodes, la vieille ville.

 

Rhodes, le Palais des Grands Maîtres.

 

Rhodes, le quartier résidentiel et la rue des chevaliers qui était jalonnée jadis des auberges par les auberges des différentes nationalités de l'ordre des Chevaliers.

 

Ici, ce qui était l'auberge Espagnole...

 

... Et l'auberge de France.

 

Le soir, à l'Irène Palace, place à la Mini Disco pour les enfants !

9ème jour :

Nous profitons d'avoir la voiture une dernière journée pour aller passer la matinée complète à la plage de Tsambika.

Nous dépassons, comme la fois précédente, la partie de la plage que longe le parking pour aller jusqu'au fond de la anse, là où se trouve un espace naturiste (nous resterons textiles, Laurence n'appréciant pas les allées et venues de curieux qui viennent marcher ici le long de la plage). Il y a forcément peu de monde à cet endroit, malgré que ce soit le plus beau coin pour venir se baigner sur cette plage. En fait, la proximité des naturistes met à mal à l'aise beaucoup de gens qui préfèrent s'installer plus loin. 

Il fait très chaud et nous partons immédiatement nous baigner. Après quoi nous décidons, en famille, de bâtir notre forteresse de sable. Philippine est ravie, tout comme Laurence et Michel qui retrouvent leur âme d'enfants au contact du sable humide entre leurs doigts.

Nous restons ainsi de longues heures sur cette belle plage.  

Pour manger, vers 14h, nous arrêtons notre choix sur une petite taverne ombragée aperçue à l'aller, le long de la petite route sinueuse qui mène à la plage.

C'est toujours à l'Irène Palace que nous terminons notre journée, sous une chaleur brûlante.

La plage de Tsambika.

 

Notre forteresse de sable.

 

10ème jour :

Nous avons rendu la voiture hier et de ce fait, nous allons passer la journée à Kolimbia, entre l'Irène Palace et un petit tour vers la rue principale où quotidiènement, nous allons acheter le journal français... de la veille !

Nous apprécions déjà de pouvoir nous lever plus tard que les jours précédents. Nous apprécions également de pouvoir, dès le matin, adopter un rythme plus tranquille que lors de nos différentes virées en voiture sur l'île de Rhodes.

Nous nous installons donc sur les transats et entamons cette journée "de repos" le sourire aux lèvres. Le fait de nous être éloignés de Kolimbia pour nos visite nous permet d'apprécier davantage la journée que nous allons passer à l'Irène Palace.

Philippine disparaît avec ses copines jusqu'au repas de midi, que nous préférons prendre dans notre restaurant attitré, Le Carrusel.

Le soir, repas grec servi à la résidence. Mais comme souvent dans ces androits-là, la nourriture manque de saveur et reste très éloigné de la nourriture locale. Celà étant, nous préférons la nourriture grecque proposée ici à celles des autres soirs. L'agacement principal restant l'attitude des touristes présents qui se jettent sur la nourriture comme des affamés ! Ainsi, se mettre à tables vers 20h30 ne permet plus, souvent, de pouvoir accéder à tous les plats du buffet chaud, certains n'étant pas renouvelés passé cette heure là. Peu importe, Laurence, Michel et Philippine préfèrent rester plus longtemps dans leur chambre à discuter et jouer au UNO tout en prenant l'apéritif plutôt que de se dépécher pour aller manger plus tôt. Ce sont les vacances, non ?! 

L'Irène Palace, côté piscine...

 

... Et côté mer.

 

11ème jour :

Aujourd'hui, nous allons effectuer la première et unique visite guidée de notre séjour grec... Et nous avons choisi la visite de l'île de Symi.

C'est en bâteau, au départ de Rhodes, que nous partons vers cette île située à seulement 5km des côtes turques. Pas moins de 1h30 seront nécessaires pour débarquer sur l'île. Une côte abrupte et sauvage et soudain, nous entrons dans le port de Saint-Michel de Panormitis, au fond d'une anse à l'eau translucide au-dessus de laquelle se détachent des maisons chaudées et le monastère. Magnifique ! Nous débarquons donc et effectuons la visite du monastère et de son église, célèbre pour abriter l'Icône miraculeuse de Saint-Michel (patron de l'île).

Nous reprnons nos places sur le bâteau pour repartir, cette fois, vers la ville de Symi.

Nous découvrons, sur les colines qui ceinturent le port de Symi, des petites maisons traditionnelles grecques qui semblent comme accrochées au relief. Après avoir débarqué, nous nous promenons un peu le long du port avant d'aller manger. Au bout du port, nous faisons la découverte d'un retaurant ( le restaurant Nireus) dont la terrasse fait face à la mer. Par chance, nous nous installons à un table située à 50cm de l'eau ! Des nuées de poissons attendent impatiemment la nourriture que les clients leur jette de temps à autre. Au loin, la baie lumineuse et les collines.

Pour digérer et malgré la forte chaleur, nous décidons d'aller marcher dans les rues étroites qui serpentent à l'aplomb du port. Nous transpirons à grosses gouttes mais nous continuons de longues minutes notre promenade "physique" jusqu'à parvenir à un point de vue, sur les hauteurs de Symi, qui nous permet de surplomber le port et la ville environante. Nous redescendons tranquillement pour embarquer quelques minutes avant le départ du bâteau.

Nous rentrons fatigués mais heureux de notre visite sur l'île de Symi. Pour autant, Laurence et Michel trouvent la force, le soir et pour la première fois, d'aller danser avant d'aller se coucher. Il faut dire que c'est notre "vraie" dernière soirée puisque nous devons partir pour l'aéroport tôt dans la nuit de samedi à dimanche. Alors vive le vendredi soir en Grèce !!

Départ du port de Rhodes...

 

... Pour 1h30 de traversée !

 

Jusqu'à découvrir l'île de Symi...

 

... Et l'entrée dans le port de Saint-Michel de Panormitis...

 

... Et de découvrir son monastère !

 

Quelques minutes plus tard, toujours par la mer, nous arrivons à Symi.

 

Visite d'un magasin où sont vendues des éponges de toutes sortes, une des spécialités de Symi.

 

Puis une halte au restaurant Nireus, en bord de mer.

 

Avant une "petite marche" dans les ruelles, sur les hauteurs de la ville...

 

... Avant de redescendre vers le port.

 

Après 1h30 de traversée, retour sur Rhodes.

 

12ème jour :

Une surprise nous attend tandis que nous partons petit déjeuner. Le vol que nous devions prendre de retour, dans la nuit de samedi à dimanche est retardé au dimanche en fin d'après-midi. Michel ayant encore une semaine de vacances à suivre, celà nous va parfaitement ! Nous pourrons, ainsi, profiter pleinement de notre journée à venir sans avoir à nous coucher tôt dans la soirée...

C'est donc avec le sourire que nous prenons le petit-déjeuner sur la terrasse face à la piscine. Nous allons ensuite nous installer sur les transats, une belle et longue journée chaude et ensoleillée s'offre à nous ! Les copines de Philippine, qui prendront demain l'avion avec nous sont donc encore là.

En fin de journée, nous montons dans notre chambre faire les valises puis nous prenons une dernière fois l'apéritif dans le soleil couchant, face à la mer Egée.

Pour le repas du soir, nous retournons une dernière fois au restaurant "Le Carrusel".

L'Irène Palace, toujours.

 

13ème jour :

Cette fois, nous nous levons en étant certain de passer notre dernière journée en Grèce, sur l'île de Rhodes. La température reste très élevée et nous décidons évidament de privilégier la baignade, à quelques heures d'embarquer pour notre retour.

En fin de journée, nous prenons le bus, direction l'aéroport de Rhodes.

Notre séjour aura été des plus agréables et même si le cadre de l'Irène Palace est de qualité, nous avons eu raison d'avoir loué une voiture plusieurs jours pour nous balader sur l'île et ainsi mieux ressentir l'esprit de cette belle île et de ses habitants. Car les grecs sont des gens charmants, pour peu que l'on aille vers eux avec la volonté de mieux les connaître et que l'on parle un minimum anglais ! La culture ancienne de la démocratie, en Grèce, explique certainement pourquoi nous avons rencontré tant de gens avides de dialogue et d'échanges d'idées... Même si le ton de la voix peut parfois monter (et surprendre), entre autochtones !

Au décolage, nous restons heureux à l'idée de pouvoir voyager encore longtemps...

3h30 plus tard, après un détour par Bordeaux, nous atterissons à Toulouse, notre ville, notre nid !... Riches de tous nos nouveaux souvenirs !! 

 

Mais également :

De drôles de véhicules, croisés ici et là.

 

Les décorations, au sol, sur le seuil ou dans les habitations, superbes !

 

Une chêvre grecque se tenant à l'ombre, le long d'une route.

 

Un ânon grec et sa "maman", aux abords de l'Irène Palace.

 

En Grèce, les cigalles sont plus bruyantes que dans le midi de la France mais moins secrètes... Et donc plus visibles.

Une façon originale et inventive pour présenter les glaces !

 

L'alphabet grec bicaméral est traduit la plupart du temps en alphabet latin...

 

... Heureusement, pour la compréhension des directions ou bien des noms des monuments visités !

 

Dans les rues, les points téléphoniques offrent un certain confort !

 

Troublantes, les chapelles miniatures (édifiées à l'endroit même où des personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route) qui contiennent divers objets religieux et des bougies avec tout le nécessaire pour les rallumer, en mémoire des disparus.

 

Et un coucher du soleil, à Kolimbia.